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jeudi 27 novembre 2025

Une cascade

Une ligne d'eau une chute un arc en ciel le feu des pins des roches des Alpes Maritimes absence déconnecté empathie effacée des sourires enlacés et la fuite du temps la fraîcheur d'une bruine au pied du mur quelques marches dévalées le parfum de la terre là ancrés la douceur des étoiles dans ce brouhaha danse la juxtaposition de milieux interdits émotions le crédit énergie des compositions des arrangements fins

mardi 25 novembre 2025

Gronde le si

Et les ouragans et les chaises pliantes suspendues dans les arbres et les glaciers volés pomme fraise un amour outrage sur une plage vynile et diamant gronde le si grave la nuit déroute l'âme grise l'impensé nue aiguise l'instant stoppé las face au mas découvert face au poisson dormant sous l'aquarium éteint évasion étreinte éteinte bleu gyrophare la lune s'enlise les vents s'estompent elle lève un sourire un ciel étoilé surplombe les ruines enceinte du son seul illusion d'un feu vin mignardises 

Des marches sur l'automne

Sublime exil sur le plateau les brun d'automne encadrent l'asphalte miroir de pluie arches de charmes harmonie de vents entre les murs abstractions des lames des pupilles de vieilles peaux delabrées bêtes sauvages enchaînées mortes de faim là éreintées toile entâchée expression vivante cruauté du disant malmenant et pas à pas dans le sillon du chien s'edifie l'histoire le lien entre elle et moi la vie 

dimanche 23 novembre 2025

Juste une part

Un drone un sous bois juxtaposition troublante polinisation robotisée des cerisiers des champs et des vagues des mers acides surexposées où les enfants jouent surélevés protégés des verres fuites braillées de vieilles baignoires chronométrée asymétrie des plans arc en ciel clafoutis palme d'or canne en main sa tourne selfie  

samedi 22 novembre 2025

Un dimanche attablés

Et le froid et la foudre des éclats de voix dans un chaudron hanté ébullition de vies d'où émerge la beauté compétition de jeux édifice improbable univers parallèle Aya propulsée sur la sphère et tu pleurs tu fantasmes un passé dépassé attablé prie le brie au café mignonette enclavé et danse une langue vivante te dépasse éteind la lumière retourne toi l'éruption d'un monde t'accueille te souris dégraphé

jeudi 20 novembre 2025

Éclat

Et l'attrait des nuages des étoiles s'impose la grâce de la martre déboulant dans les feuilles dans le givre fin d'automne le printemps édifice germe le futur face au feu cheminée relire le Prince des histoires de chaussettes de poules voyageuses et un chocolat chaud quelques notes Hiromi Max Roach aime en tête la route brille s'impose le sublime de la vie

mercredi 19 novembre 2025

Mélodie

Un spot poursuite infinie sur une terre un lit et là crue elle déborde d'insolence de roche fracassant la structure l'équilibre d'une cathédrale de verre les regards effarés hagard le vivant s'efface le vent se lève sur un désert fromage ou dessert à table elle sourit au client plumée la poule au pot sublime le palais soulage le prince du poids du bris des âmes une arme

mardi 18 novembre 2025

À l'orée

Suspendu à un fil balancier dans le vent la disgrâce du taon piégé dans la soie dévoile la cruauté du vivant affamé sous le givre de l'automne où les terres ocres brunes divulguent la beauté de prairies ensemencées pointe là l'existence du vivant éphémère le goût des bœufs normés hachés et dans la boîte danse sous la voûte d'un son troublant le sublime demain l'enfant 

samedi 15 novembre 2025

Dant le chant

Un métronome le temps d'un éclair et la pluie fracassante sur les tôles les arbres abattus couchés sur des bitumes fissurés des ponds arrachés des maisons dévalant le lit implosion sur la rive une mer soulevée délivre sa colère des voiliers perchés des voiles dans les yeux une musique douce trop souvent négligée impose la mesure

mercredi 12 novembre 2025

transhumance

Des cerfs volants des bouts de ficelles des pantins écervelés des rideaux des fonds verts des trompes l'œil la terre tourne un long métrage schrodinger a un chat pas d'œufs sous la poule les éléphants des trompes et la magie opère le temps d'une pirouette fluctue sur la hauteur et là s'agite la mouche délire Ubuesque décrire la fresque le vent forcit la pluie s'abat échappons nous

mardi 11 novembre 2025

âpreté

Quelques cerneaux de noix une place un vide un bocal hermétique un silence pour l'empereur sa cour danse lentement dégustons une étoile scintille sur le chemin des pins des chênes sillonné le feu nous anime et rien ne bouge si juste

lundi 10 novembre 2025

infiniment dégradant

Et le givre et la glace et les murs les barreaux les angoises induites par des écrans tactiles le miroir de vieilles traces argiles fossiles des failles dans la roche des éclairs des tornades s'élève la disgrâce des dealers de came 

dimanche 9 novembre 2025

saoul le port

Un comptoir grouille de fourmis rouges soumises aux vents et les méthaniers portes containers blindés soulignent le temps véloces les hyménoptères simples marchandises garnissent de rouges de blancs leurs êtres paraître vives inépuisables au couché de lune argent

samedi 8 novembre 2025

Le son des artichauts

Le son des artichauts 
Fantasmes d'influenceurs
Une punaise un mur
L'épure d'une disgrâce 
Un café noir mouvement
Le propos de l'instant
Une silhouette s'immisce 
Dans le chant des notes
Une blanche un sol
Mineur soulevant
Le trouble atterre
Le minerai du vice
Un à un effeuillé
Les cœurs désabusés 
Sombre sous le palais
Le capitule dans le silence
Seule la lumière perdure
Dans la nuit l'ouverture

jeudi 6 novembre 2025

Un martin pêcheur

À la recherche du temps artifices et guimauves des obus colportés sur des écrans tactiles décolorent notre espace où se meuvent libellules demoiselles et grenouilles bercées par les rayons de Ra chaise longue ligne flotteur clapotis douce brise où le Martin pêcheur souffle l'élégance délaissé 

mercredi 5 novembre 2025

Un univers

Deux réacteurs rouges orangés un corbeaux contre courant douce brise sur novembre sur le plan des poules d'eau le trait facile s'articule dans le temps pour un mouvement un parfum une toile une évasion d'un feu vortex annihilant le tout venant une porte entrouverte les pieds joint pénétrer cet univers posé pour un demain etoilé

mardi 4 novembre 2025

Novembre

Un point bleu dans le noir

Le feu chante

Un arpège mineur contrebasse 

lundi 3 novembre 2025

Ton silence

Un bus une treille trois canards des pantoufles dans un bois l'abandon sur l'écran un jetski un drone taxi départ pour New Delhi volets clos délaissés ça fourmille et elle rit un plan d'eau une carpe des grumeaux des iris parmes contrefort n'est il pas temps de se lover sous la couette un incendie et trois verre d'eau plus tard un courant d'air les voiles frissonnent la nuit scintille de ton silence sublime absence

dimanche 2 novembre 2025

Alors quoi?

Des sirènes dans la nuit et les arbres dans les phares sillonnent les bas côtés le bitume s'évapore pour laisser place aux chants du soleil les oiseaux au réveil quelques heures de route pour entrevoir la mer les marées un horizon éclairs un vent fort dans les vagues l'écume sur la jetée au loin un méthanier une voile traversée un plateau d'huîtres un blanc sec le cliquetis du port douce ritournelle et des rires une soirée fête d'alors

samedi 1 novembre 2025

Triple salto

Orange pressée piscine amer plongeoir bleu tendre soupçon d'épice triple salto elle assinne pas une goutte d'eau penettre intime le plan impact ondulation cheveux plaqués empreintes pieds nus un teck brûlant pas un nuage

vendredi 31 octobre 2025

Extra luciole

Des miroirs échappés des silhouettes sous un spot des vagues de sons et la poudre s'évapore des algues friandises critérium pointe à pitre la douceur de soirées arrosées de verres d'eau à croquer les délices de toitures écarlates extra lucioles

jeudi 30 octobre 2025

Fluide

Dans l'encadrement de porte une illusion un long manteau un choc et sous le soleil un merle une merlette sur des tournesols un faisceau lumineux des informations expériences inattendues des notes sur scène sur seine huit sans barreur et pond de l'Alma ventre tendu la vingt si fluide une givre blanche un ruisseau et des sourires sur la Marche dévoile le sens du vent illusion déportée

mercredi 29 octobre 2025

Indéfini

Brou de noix sublime lumière des rires des champs dévalés avalés des espoirs contractés les verts les bleus les coups effacés l'histoire des chiens des chats chaussés de vachette dégradée et sur l'objectif dans l'angle des rues aux branches des lunettes aux culs des bagnoles sur les tables de nuit vivre leur bruit le son des vagues le sable chaud les parfums printaniers les pins parasols les grains les foins l'accélération du temps l'horizon grand ouvert indéfini 

mardi 28 octobre 2025

Inclus

Compartiment trois et un semblant d'histoire déambulation le sourire des semblables dans le froid dans le feu du goudron dans les herbes au printemps dans les arbres une toile d'araignée la rosée tout un art et les cris des talons aux oreilles des clients au zoo la fraîcheur d'une glace somnifère étaie l'or notre monde multicolore doux équilibre inextinguible

dimanche 26 octobre 2025

Transition

Les nénuphars s'évadent un parfum menthe fraîche sous les pas  gelée blanche énergie dérisoire le temps se pose puis bat l'hiver les catacombes chantent l'ecchymose l'âge mûr d'une poire quelques amandes un promontoire d'où admirer la canopée des persistants les toits fumant imaginer les liqueurs fortes toute une histoire un monde perdu entre deux murs escaladés la route étroite semble s'effacer laisser aller les aquatiques pour s'envoler dans les nuages et contempler les batraciens nous relater les tentions vives entre les cordes un saut de l'ange superbe été empilé là en la mémoire terreau fertile pour un futur la neige gratte-ciel une course désert et chameliers senteurs épicés et café noir

samedi 25 octobre 2025

Égratignure

Deux renards un écureuil sous l'écran de fumée silhouette de travers estampe cuivrée éclat de voie un confluent une passerelle les joncs cintrés le vent les couleurs un ciel si brun rembobine les vautours un taxi volant une libellule un chant de grenouilles dès demain au futur m'égratigne un arc en ciel une chute d'eau symphonie alors jouons

vendredi 24 octobre 2025

Parfum d'automne

Quelques gouttes de pluie le vent le chemin le chien empierré une histoire romaine deux parapets graines de pissenlits à l'oreille un voyage un détour pour un faisant il court et les cygnes sous le manoir et le plombier un arrosoir elle crit famine un miroir au pied du lit s'écoule le temps rien ne bouge effectivement

jeudi 23 octobre 2025

Déroutant

Un brin de soleil dans les feuilles deux mésanges un coup de vent fort le café fumant les mains glacées un électron virevolte ascension du monts planté de bâton ecchymose au mois d'août et les piqûres de moustiques des pensées chamboultout surplombent la mare infestée de bois morts piqué des oiseaux frisent les herbes folles cabrent quelques nuages et la douceur d'un chant charmeur rire sur toto petit noir froissé si bien compris la porte sonne à l'eau déroutant 

mercredi 22 octobre 2025

En terrasse

Un écran total fruit de la passion énergie concentrée agglomérer les peaux au passé dépassé un feu vert une amande une olive et l'incendie délayant le temps tampon sur l'avenir où surfons nous l'été prochain sur les dunes de tuffe versant sud goût amer un transat une normande drap de bain vanille fraise chocolat chantilly le soleil brûle encore sous la lune et les figuiers de barbarie envahissent les rocailles le présent sous la treille là en terrasse break de chasse  

mardi 21 octobre 2025

Une scène

Dans le fond une table de fer une probable scène sous un soleil d'automne et deux verres des couleurs bleus sureau des atomes de silice virevoltent et ça glisse sur les herbes déguisées de gouttes de rosée au parfum orangé un rouge gorge une mésange une poire une noix et sa voix ouverture sur un monde ignoré le sable chaud enveloppe les corps ainsi bercés et s'efface l'existence des maux des cris

lundi 20 octobre 2025

Déroutant

Et puis l'histoire d'une terre des barrières des viandes sèches des herbes folles et la lumière d'un lendemain enraciné grains slalomant entre les arbres essences communes étreinte des éléments parfum de conifères et les enfants si silencieux face aux miroirs déroutants 

dimanche 19 octobre 2025

Décomposition

Décoloration de la langue bleue dans l'âme col de cygne l'eau surprend le vent faible oh une mouche une joue une larme des sourires autours d'une table bulles et mignardises bouquet de fleurs sauvages ouverture perspective fontaine jets allées bordées de charmes arpentées une troupe d'enfants l'univers océan des étoiles effacées une chasse aux marrons les murs de pierre s'effritent les verre s'écoulent le temps s'éloigne les mains s'en laver caressée l'espoir de glaner des couleurs chatoyantes des parfum terre de sienne un faisant souligne la rive une Coline boisée la nuit s'installe électrique 

vendredi 17 octobre 2025

Un frisson?

Des bourdons dans les poches des dards en batterie un mouvement pénétrant la discontinuité des arts et des parfums trop chaud des paupières chargées dans l'hiver ďes baignades des champs de bananiers sur les plaines beauceronne des voyages pédestre des plages effacées des glaciers au passé des vortex sur l'Irlande contemplation des vols de pies sur les orges les blés durs les colzas des pigeons tournesols des chasseurs délesteurs amateurs de viandes sèches pour sur cette note continue jouer des arpèges mélodie un grain de peau un frisson évasion

mercredi 15 octobre 2025

Service trois pièces

Des pieds asymétriques où de la rubalise tendue entre les troncs des vivants crépitant dans des feux de forêt sous la lune les aiguilles d'une horloge de quartier la chaleur du printemps service trois pièces chaussé sur mesure parfumée elle boit fume attise les flammes la soirée sur grand écran le son d'un band nouveau né alors j'écoute observe la cruauté l'élégance de regards dégrafés l'énergie du vivant les basses en plein cœur probable mur d'ivresse une nuit et cours

Respirer

Un grain de lumière une brume sur un être un éclat de verre cristal suspendu froissé et des papillons un nuage un mûrier livre de soie écrit sans voix emprunt de glace miroirs allée parquetée où déambule des ritournelles où se dévoile la cruauté un univers dépassé deux mains tendues sur l'arc en ciel demain ancré à ce présent respirer 

mardi 14 octobre 2025

Deux aires juxtaposées

Et des chiens sauvages déambulent et des rues désertes sombres et crues et des diamants oubliés sur le coin d'une table concordance des temps le fruit du labeur un monde effacé phantom bleue de salamanque extase de l'esprit au feu au pieds de tours de verres et des aiguilles plantées sur des clous des chaussées et des bulles s'égarent sur des flûtes enchantées des rires des cries des enfants des vies débordent le contours deux aires juxtaposées 

lundi 13 octobre 2025

Vallée noire

Vigne vierge dans les frênes une buse sur le vent un train point de fuite perspective édifiante le velours de la toile franchir la Bouzane une faille un mur un pilier une voûte un sourire voilé le parfum des pivoines les juments au pré un chien à l'eau envol de canards un soleil rougeoyant des lumières saturées des pigments improbables sur des nuits au long cours

dimanche 12 octobre 2025

Extase

Ombre du vivant transposition des couleurs délavées nénuphars sur la plages fleurs nacrées marathon au mois d'août tirs de chars vaches laitières sillon infini sous la pluie des champs de lavande défilent grande vitesse des bourrasques de vent dispersent l'erreur ton nom sur la boîte cacophonie éléphant de porcelaine brisé le schiste libère un parfum lourd sauvage lénifie

samedi 11 octobre 2025

Eclaboussures?

Des éclaboussures impression déliée un pont suspendue entre deux temps mesures le chemin bordé d'un canal de Platanes écorchés et la voie express traversant la plaine aux couleurs colza mécaniques aciers gris parme et coup de vent point de croix vaporeux sous un ciel tempête soudain l'artifice d'un peintre oublié au son d'une six cordes sature l'espace de bruns bleu azur pour laisser paraître l'imperseptible être vivant vagabond véhément un instant une vie l'infini

jeudi 9 octobre 2025

Un faux

C'est une histoire sans fin alors j'observe l'ivresse des hêtre emprisonnés de barbelés de graminées les coquelicots les alevins virevoltant sous l'eau pour rire de moi

mercredi 8 octobre 2025

Un quotidien écarlate

Sous un ciel orangé les tournesols battus un coup de vent plie le pin égarement les vautours tournoient deux mésanges fusent et la glace caramel beurre salé diffuse en nous l'immense privilège de la douceur d'êtres las de ces temps aciers blancs crépitements une herse déchaume un gyrophare orange amer sublime l'effort d'un quotidien écarlate le temps court

mardi 7 octobre 2025

Des empreintes sur une plage

Une échelle pieds ancrés évasion les tomates cœurs brûlés un(e) pierre platte ricochet une carpe exodus excés d' zèle babybel confiture garantie égoïsme discrédit derrière soi et la voix la tention d'un regard d'un menton un ciel bleu rose trémière un bobtail sur des vaches détenues à distance une ligne surveillée pour un bar un fidèle éventail doigts de pieds au cordeau des empreintes sur une plage... éphémère

lundi 6 octobre 2025

Un printemps dépassé

Des silhouettes discontinues enfilent des Escalators des angles de rues aux fenêtres amers des plantes vertes broyées où des mouches blindées voilent l'extraction du temps pour un parfum rose pervenche pour une nuit évasion sur des sons ocre blond et  des langues et des corps défroissés ravivent le printemps dépassé

dimanche 5 octobre 2025

Le grain de sable

Face à la pyramide le grain de sable déroute l'équilibre contraint un passé croulant sur une terre de feu 

samedi 4 octobre 2025

Malgré tout

Face aux feux sur des écrans implantés les têtards dansent et les guirlandes entre les arbres sublimes alcôves de mésanges transpercent la place où slaloment sur des planches des divas confettis glaces caramel beurre salé champagne rosé rails blanc cassés  accélérer toujours plus fort l'emprunte du temps métamorphose déconfiture ainsi voilée semble repoussée en terre lointaine désillusion l'hiver s'installe malgré tout 

vendredi 3 octobre 2025

Un vol infini

Un oiseau circonflexe élévation du temps des feuilles parsemées des épices un pouvoir contempler le regard un chevreuil sur la berge léger interpelé une brume éphémère le bleu s'efface pour un rose parme une lumière cinglante des vagues grande marée front de mer alors sombre sur le plan d'eau des barques l'élégance du pécheur une presqu'île l'ivresse d'un vol infini 

jeudi 2 octobre 2025

Sans titre

Croît à l'interstice des champs telluriques
Un noyer assécher
D'où émane ce parfum disruptif

mercredi 1 octobre 2025

Tel la mouche

Un pull-over blanc une poire blette un contretemps puis un canard une silhouette un grand écart une lumière crue et un cours d'eau un canoë une pagaie un doux voyage loin du château où investir le présent la vie  

mardi 30 septembre 2025

Sur la corde Ré

Sur la corde Ré une silhouette un cœur tatoué camping et goguette pétrol distillé et canons sciés des faiseurs de pluies de grains de poids lourds le vol d'une trompette de la mort sublime un matin d'automne la rive les canards définissent le sens de la trajectoire effleurer le tronc commun des communs d'où émane le bruit la nuit des vautours échapper au serres s'impose le puits d'airs chauds l'évasion big band en scène sillonne troubadour 

lundi 29 septembre 2025

Imbriqués

Et des instruments à vent et des tomates containers et des crocodiles bercés par des eaux boueuses un dimanche fragile bermuda et tongs mi-bas noir jaune vert un automne brumeux et dans les travers une lumière dressée un regard émeraude dévoile transparent la trace rocailleuse d'une histoire fragile tempêtes le vivant les pieds dans le sable chaud le temps d'une histoire imbriqués

dimanche 28 septembre 2025

Des étoiles friandises

Valencay Blois des bois privés de pas des enfilades de champis un brin de soleil un zoo en tête elle rit et dans la couture la voiture funkyjazz andalouse poursuite deux colonnes neuf sans satellite ambiance sonore filins d'acier la nuit tombe accent de fin de vie deboitée de vin puis de marches attendues pour cinq cordes enlacées voyage immobile le son Garcia Fons arc-en-ciel dans le noir des étoiles friandises

samedi 27 septembre 2025

Sans toi

Décomposition des éléments indéfinis et laid le colporteur dévoile ses charmes bariolés un serpent en piste envoûté sous le son le seul mets nécessaire à son âme édifier l'isolement aux alentours le vide l'inexistence de relation l'extinction du vivant et se dessine la chute et la beauté du monde perdure des champs de blé infini 

vendredi 26 septembre 2025

Les chiffons froissés

Un éléphant des papillons et le hurlement du vent dans les feuillus centenaires un fond de sauce framboise rouge une élégante friandise un coin de table n'est il pas temps de voyager sur l'équateur en équilibre oublier les chiffons froissés le sublime du repère trilogie d'un mouvement pachydermes en cage hurlant au trèfle quatre feuilles renvoie l'ascenseur le soleil brûle le granite les boutons d'or la voie est là juste un souffle le tracé d'une courbe sur l'objectif

jeudi 25 septembre 2025

Alors trinquons

La pluie s'estompe un premier feu les murs se réchauffent éclaboussures un rayon de soleil dans le fond d'un bassin ligne ouverte chronomètre le sourire du chien sur la piste du daim admiré les barreaux aux fenêtres desintegrés les regards suspicieux désavoués un sentier enlacé aux chênes rouvres des voiles l'abandon des chardons des pissenlits des liserons son sourire tatoués en l'hippocampe une baie un lagon the A train la lumière artifice demain déjà loin te dessine jeux souris sur l'illusion absence et déraison déguster les champignons les œufs trinquons.

mercredi 24 septembre 2025

Allo

Un catalpa dans le désert deux colverts étrange juxtaposition de structures métalliques évasion infinie immobile sous les cries bouclier d'un néant de glaces de sablés sculptures d'un autre temps implantées sur la Creuse gnome de pierre du taureau enherbé démarche intuitive au fil d'un courant d'air une passerelle une traversée un futur pluriels où les cygnes se posent dansent matelots dévoilent l'ignorance des puces amputées d'émotions singulières de larmes dans le silence...

mardi 23 septembre 2025

Envol

Édifice en trompe l'œil escalier double hélice dans les combles du lière refuge de larves papillon rouge épice contemplation esquisse d'une ruine sous l'orage sur la plage elle rit couché de lune sur l'horizon un trois mâts escarpins en main l'eau nous enivre sublime la chambre ombres chinoises envol

lundi 22 septembre 2025

Un point lumineux

Élégance courtoisie un puits une brique dans l'œil des noms d'oiseaux corbeau chauve-souris chasse à courre épilogue dans le silence des étoiles un avion trace un alphabet et loin la lionne gémit dernier regard gourmandise des crèmes glacées prendrez-vous un café un verre d'eau? 

dimanche 21 septembre 2025

Un héron

À la surface un courant continu un reflet les branches d'un charmes d'un chêne un héron cendré chasse furtive contemple alentour la trace d'un nuage un homme contremaître du temps noyé 

samedi 20 septembre 2025

Un dimanche sur la paille

Et des tirs aux pigeons sur les tournesols des vélos dans la tête un dimanche sur la paille des passants citadins agacés d'un parfum une bouse plantée d'un talon cuir ciré la vachette italienne mocassin en trompe l'œil subliment le décors de murs tapissés une fenêtre enlumine une table gargantuesque nous avons oubliez les cries liés aux famines  sous le bleu d'un ciel feu tournant à l'orage.

jeudi 18 septembre 2025

Des fourches electro

Un chien dans la farine des cotillons des guirlandes scintillent et le bruit des pas sur la piste de danse dans la faim d'une place d'un bourg d'une fontaine magique au son cadencé d'un chant folklorique des fourches des barrages aux murs d'enceintes aux colporteurs d'un futur du vivant des voitures renversées des demains assoiffés dans les champs désertés dans le fond l'hexagone vrille contraint en vain a nier l'existence d'un désir

mercredi 17 septembre 2025

Les frites sont salées

Des écrevisses noires l'eau si claire dans le lit d'un ailleurs tu oublies observer les reflets écouter la décontraction du monde trompé sur les écrans tactiles émetteurs d'artifices projection infinie en ton globe oculaire un film barbelés sculte ton intérieur le parfum sur la rive contredit l'émetteur l'équilibre sur un fil fragile s'absente vertigineuse chute silence hurle à table le soleil nous anime et les frites sont salées 

lundi 15 septembre 2025

Dernier souffle

Une allure cavalière une danse un manège lumière noire une alcôve et les rayons de soleil un accueil acrobate des sourires un sillon une terre ligne droite une note un do majeur à l'envers un décor ensablé pourchassé l'édifice divisé enclave alors le vent dévoile le sublime dernier souffle 

dimanche 14 septembre 2025

Dans le bruit

Une bouture de rosier un sourire un espace une pluie fine l'écoulement une trace l'eau dans la gouttière la rouille drape la table de fer et le regard du crocodile argile émaillé transpose sur le fleuve congo une barge une traversée où dort le sécateur dans la remise il faisait chaud le bois rouge voyage pour finir en copeaux sous la lame une toile contemplée la rue semble fermée de gyrophares de colère buvons un café le temps des fleurs s'éternise Venise aromatisée Belgrade sous la neige inspirent les parfums la couleur du vent le présent.

samedi 13 septembre 2025

Un chant

Du bois fendu grâce matinée des coquelicots une mésange

Des résineux acides nus

Et des éclats de voie perdue sous les feuillus

vendredi 12 septembre 2025

Voyage en eau trouble

Segment de droite dans un tube une lumière un pont un ailleurs le froid s'installe le feu s'impose une énergie croît élégante les facéties d'une huile une mer sans fond glaçons décolorée face au bûcher surexposé le jeu infini de gourmandises entreprisent puis l'extrusion éteind la trace contemplation fermeture des portes terre de sienne bagage à main envol certain où sont les enfants si loin le creux d'une main dévoile des voiles contrefaçon transposé sur l'iris douce soirée 

mercredi 10 septembre 2025

À l'horizon

Sur la rive le potager griffé livre à la main le chiendent quelques limaces salivent les scaroles se déploient pleine lune au matin une raie semée de mâche un crachin puis le soleil entretien le feu concomitance la fibre déploie ton œil sur les monts et les plages l'horizon présent

lundi 8 septembre 2025

Nature morte

Pluriel esquisse de belles poires un point de vue juste un trait le parfum sucré amertume acier dans le fond camaïeu bleu gris une fenetre une ligne un angle une table des pieds s‘enlacent les sons découverts cap ferret un été du vent pins palmiers des sourires confus agrémentent le tableau la nuit s’installe 

samedi 6 septembre 2025

Dans les photons

Les raisins brûlés nourrissent les frelons

Le bal des dards

Sur le silence des comis des grains de lumière 

Rêve deux

La canopée nue l'anis s'évapore elle somnole ronflements des moteurs anachroniques éclaboussures accélération décomposition des feuilles asséchées confétis confitures les bois diffusent un crachat la larme sillonne éveil crescendo une barre sur la joue quelques bulles quelques bulles plus tard


mercredi 3 septembre 2025

Entre les murs

 La nuit s'efface les chevreuils dansent le train la ligne deux parallèles siffle un cèpe deux girolles des commandes oh traverse et pourquoi slalomer le feu s'impose et puis l'averse pavlov course le renard roux en vain haletant se posant sur le parfum des pissenlits l'absence de semblable de mots crû de tromperie un édifice de vieilles canailles de tirs tendus parabolique et le métro quatre par trois engagez vous la terre est ronde à la limite tu tombes sur un os je me pose il ronge la marche se finie là un clap sa tourne un coup ces morts dévoilent le présent un tiroir-caisse une ouvreuse comédie dramatique sur les champs épuisé léger après avoir promené le chien jaune

mardi 2 septembre 2025

Éveil

L'horizon incertain brume amère tu me lances au travers des pins maritimes des enclume au levé du soleil mais la vague nous transperce rires échassiers le voilier un carré où sont les couverts trinqons sur cette nuit 

lundi 1 septembre 2025

Déstabiliser

Rediriger l'espace d'un temps la ligne sur le versant le plus au sud

N'y a t'il pas plus haut

Le bruit des étoiles sur les planches le bris d'eau un sourire

Toujours le sourire

Et les éclaboussures les impactes le passé le futur sur ces demi plans

À la limite décorent 

Étendu les draps blancs invisibles dégradent le présent l'instant

Et un doigt tu le vois

A genoux en terrasse dans le froid les normalités dépassés 

Applaudit il jouit

Le vent dans les feuilles un bonbon un enfant scintille

Écarlate et aveugle

Au pichet de sang au sublime le sourire d'alpinstes en fil indienne