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mardi 30 septembre 2025

Sur la corde Ré

Sur la corde Ré une silhouette un cœur tatoué camping et goguette pétrol distillé et canons sciés des faiseurs de pluies de grains de poids lourds le vol d'une trompette de la mort sublime un matin d'automne la rive les canards définissent le sens de la trajectoire effleurer le tronc commun des communs d'où émane le bruit la nuit des vautours échapper au serres s'impose le puits d'airs chauds l'évasion big band en scène sillonne troubadour 

lundi 29 septembre 2025

Imbriqués

Et des instruments à vent et des tomates containers et des crocodiles bercés par des eaux boueuses un dimanche fragile bermuda et tongs mi-bas noir jaune vert un automne brumeux et dans les travers une lumière dressée un regard émeraude dévoile transparent la trace rocailleuse d'une histoire fragile tempêtes le vivant les pieds dans le sable chaud le temps d'une histoire imbriqués

dimanche 28 septembre 2025

Des étoiles friandises

Valencay Blois des bois privés de pas des enfilades de champis un brin de soleil un zoo en tête elle rit et dans la couture la voiture funkyjazz andalouse poursuite deux colonnes neuf sans satellite ambiance sonore filins d'acier la nuit tombe accent de fin de vie deboitée de vin puis de marches attendues pour cinq cordes enlacées voyage immobile le son Garcia Fons arc-en-ciel dans le noir des étoiles friandises

samedi 27 septembre 2025

Sans toi

Décomposition des éléments indéfinis et laid le colporteur dévoile ses charmes bariolés un serpent en piste envoûté sous le son le seul mets nécessaire à son âme édifier l'isolement aux alentours le vide l'inexistence de relation l'extinction du vivant et se dessine la chute et la beauté du monde perdure des champs de blé infini 

vendredi 26 septembre 2025

Les chiffons froissés

Un éléphant des papillons et le hurlement du vent dans les feuillus centenaires un fond de sauce framboise rouge une élégante friandise un coin de table n'est il pas temps de voyager sur l'équateur en équilibre oublier les chiffons froissés le sublime du repère trilogie d'un mouvement pachydermes en cage hurlant au trèfle quatre feuilles renvoie l'ascenseur le soleil brûle le granite les boutons d'or la voie est là juste un souffle le tracé d'une courbe sur l'objectif

jeudi 25 septembre 2025

Alors trinquons

La pluie s'estompe un premier feu les murs se réchauffent éclaboussures un rayon de soleil dans le fond d'un bassin ligne ouverte chronomètre le sourire du chien sur la piste du daim admiré les barreaux aux fenêtres desintegrés les regards suspicieux désavoués un sentier enlacé aux chênes rouvres des voiles l'abandon des chardons des pissenlits des liserons son sourire tatoués en l'hippocampe une baie un lagon the A train la lumière artifice demain déjà loin te dessine jeux souris sur l'illusion absence et déraison déguster les champignons les œufs trinquons.

mercredi 24 septembre 2025

Allo

Un catalpa dans le désert deux colverts étrange juxtaposition de structures métalliques évasion infinie immobile sous les cries bouclier d'un néant de glaces de sablés sculptures d'un autre temps implantées sur la Creuse gnome de pierre du taureau enherbé démarche intuitive au fil d'un courant d'air une passerelle une traversée un futur pluriels où les cygnes se posent dansent matelots dévoilent l'ignorance des puces amputées d'émotions singulières de larmes dans le silence...

mardi 23 septembre 2025

Envol

Édifice en trompe l'œil escalier double hélice dans les combles du lière refuge de larves papillon rouge épice contemplation esquisse d'une ruine sous l'orage sur la plage elle rit couché de lune sur l'horizon un trois mâts escarpins en main l'eau nous enivre sublime la chambre ombres chinoises envol

lundi 22 septembre 2025

Un point lumineux

Élégance courtoisie un puits une brique dans l'œil des noms d'oiseaux corbeau chauve-souris chasse à courre épilogue dans le silence des étoiles un avion trace un alphabet et loin la lionne gémit dernier regard gourmandise des crèmes glacées prendrez-vous un café un verre d'eau? 

dimanche 21 septembre 2025

Un héron

À la surface un courant continu un reflet les branches d'un charmes d'un chêne un héron cendré chasse furtive contemple alentour la trace d'un nuage un homme contremaître du temps noyé 

samedi 20 septembre 2025

Un dimanche sur la paille

Et des tirs aux pigeons sur les tournesols des vélos dans la tête un dimanche sur la paille des passants citadins agacés d'un parfum une bouse plantée d'un talon cuir ciré la vachette italienne mocassin en trompe l'œil subliment le décors de murs tapissés une fenêtre enlumine une table gargantuesque nous avons oubliez les cries liés aux famines  sous le bleu d'un ciel feu tournant à l'orage.

jeudi 18 septembre 2025

Des fourches electro

Un chien dans la farine des cotillons des guirlandes scintillent et le bruit des pas sur la piste de danse dans la faim d'une place d'un bourg d'une fontaine magique au son cadencé d'un chant folklorique des fourches des barrages aux murs d'enceintes aux colporteurs d'un futur du vivant des voitures renversées des demains assoiffés dans les champs désertés dans le fond l'hexagone vrille contraint en vain a nier l'existence d'un désir

mercredi 17 septembre 2025

Les frites sont salées

Des écrevisses noires l'eau si claire dans le lit d'un ailleurs tu oublies observer les reflets écouter la décontraction du monde trompé sur les écrans tactiles émetteurs d'artifices projection infinie en ton globe oculaire un film barbelés sculte ton intérieur le parfum sur la rive contredit l'émetteur l'équilibre sur un fil fragile s'absente vertigineuse chute silence hurle à table le soleil nous anime et les frites sont salées 

lundi 15 septembre 2025

Dernier souffle

Une allure cavalière une danse un manège lumière noire une alcôve et les rayons de soleil un accueil acrobate des sourires un sillon une terre ligne droite une note un do majeur à l'envers un décor ensablé pourchassé l'édifice divisé enclave alors le vent dévoile le sublime dernier souffle 

dimanche 14 septembre 2025

Dans le bruit

Une bouture de rosier un sourire un espace une pluie fine l'écoulement une trace l'eau dans la gouttière la rouille drape la table de fer et le regard du crocodile argile émaillé transpose sur le fleuve congo une barge une traversée où dort le sécateur dans la remise il faisait chaud le bois rouge voyage pour finir en copeaux sous la lame une toile contemplée la rue semble fermée de gyrophares de colère buvons un café le temps des fleurs s'éternise Venise aromatisée Belgrade sous la neige inspirent les parfums la couleur du vent le présent.

samedi 13 septembre 2025

Un chant

Du bois fendu grâce matinée des coquelicots une mésange

Des résineux acides nus

Et des éclats de voie perdue sous les feuillus

vendredi 12 septembre 2025

Voyage en eau trouble

Segment de droite dans un tube une lumière un pont un ailleurs le froid s'installe le feu s'impose une énergie croît élégante les facéties d'une huile une mer sans fond glaçons décolorée face au bûcher surexposé le jeu infini de gourmandises entreprisent puis l'extrusion éteind la trace contemplation fermeture des portes terre de sienne bagage à main envol certain où sont les enfants si loin le creux d'une main dévoile des voiles contrefaçon transposé sur l'iris douce soirée 

mercredi 10 septembre 2025

À l'horizon

Sur la rive le potager griffé livre à la main le chiendent quelques limaces salivent les scaroles se déploient pleine lune au matin une raie semée de mâche un crachin puis le soleil entretien le feu concomitance la fibre déploie ton œil sur les monts et les plages l'horizon présent

lundi 8 septembre 2025

Nature morte

Pluriel esquisse de belles poires un point de vue juste un trait le parfum sucré amertume acier dans le fond camaïeu bleu gris une fenetre une ligne un angle une table des pieds s‘enlacent les sons découverts cap ferret un été du vent pins palmiers des sourires confus agrémentent le tableau la nuit s’installe 

samedi 6 septembre 2025

Dans les photons

Les raisins brûlés nourrissent les frelons

Le bal des dards

Sur le silence des comis des grains de lumière 

Rêve deux

La canopée nue l'anis s'évapore elle somnole ronflements des moteurs anachroniques éclaboussures accélération décomposition des feuilles asséchées confétis confitures les bois diffusent un crachat la larme sillonne éveil crescendo une barre sur la joue quelques bulles quelques bulles plus tard


mercredi 3 septembre 2025

Entre les murs

 La nuit s'efface les chevreuils dansent le train la ligne deux parallèles siffle un cèpe deux girolles des commandes oh traverse et pourquoi slalomer le feu s'impose et puis l'averse pavlov course le renard roux en vain haletant se posant sur le parfum des pissenlits l'absence de semblable de mots crû de tromperie un édifice de vieilles canailles de tirs tendus parabolique et le métro quatre par trois engagez vous la terre est ronde à la limite tu tombes sur un os je me pose il ronge la marche se finie là un clap sa tourne un coup ces morts dévoilent le présent un tiroir-caisse une ouvreuse comédie dramatique sur les champs épuisé léger après avoir promené le chien jaune

mardi 2 septembre 2025

Éveil

L'horizon incertain brume amère tu me lances au travers des pins maritimes des enclume au levé du soleil mais la vague nous transperce rires échassiers le voilier un carré où sont les couverts trinqons sur cette nuit 

lundi 1 septembre 2025

Déstabiliser

Rediriger l'espace d'un temps la ligne sur le versant le plus au sud

N'y a t'il pas plus haut

Le bruit des étoiles sur les planches le bris d'eau un sourire

Toujours le sourire

Et les éclaboussures les impactes le passé le futur sur ces demi plans

À la limite décorent 

Étendu les draps blancs invisibles dégradent le présent l'instant

Et un doigt tu le vois

A genoux en terrasse dans le froid les normalités dépassés 

Applaudit il jouit

Le vent dans les feuilles un bonbon un enfant scintille

Écarlate et aveugle

Au pichet de sang au sublime le sourire d'alpinstes en fil indienne