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jeudi 27 novembre 2025
Une cascade
Une ligne d'eau une chute un arc en ciel le feu des pins des roches des Alpes Maritimes absence déconnecté empathie effacée des sourires enlacés et la fuite du temps la fraîcheur d'une bruine au pied du mur quelques marches dévalées le parfum de la terre là ancrés la douceur des étoiles dans ce brouhaha danse la juxtaposition de milieux interdits émotions le crédit énergie des compositions des arrangements fins
mardi 25 novembre 2025
Gronde le si
Et les ouragans et les chaises pliantes suspendues dans les arbres et les glaciers volés pomme fraise un amour outrage sur une plage vynile et diamant gronde le si grave la nuit déroute l'âme grise l'impensé nue aiguise l'instant stoppé las face au mas découvert face au poisson dormant sous l'aquarium éteint évasion étreinte éteinte bleu gyrophare la lune s'enlise les vents s'estompent elle lève un sourire un ciel étoilé surplombe les ruines enceinte du son seul illusion d'un feu vin mignardises
Des marches sur l'automne
Sublime exil sur le plateau les brun d'automne encadrent l'asphalte miroir de pluie arches de charmes harmonie de vents entre les murs abstractions des lames des pupilles de vieilles peaux delabrées bêtes sauvages enchaînées mortes de faim là éreintées toile entâchée expression vivante cruauté du disant malmenant et pas à pas dans le sillon du chien s'edifie l'histoire le lien entre elle et moi la vie
dimanche 23 novembre 2025
Juste une part
Un drone un sous bois juxtaposition troublante polinisation robotisée des cerisiers des champs et des vagues des mers acides surexposées où les enfants jouent surélevés protégés des verres fuites braillées de vieilles baignoires chronométrée asymétrie des plans arc en ciel clafoutis palme d'or canne en main sa tourne selfie
jeudi 20 novembre 2025
Éclat
Et l'attrait des nuages des étoiles s'impose la grâce de la martre déboulant dans les feuilles dans le givre fin d'automne le printemps édifice germe le futur face au feu cheminée relire le Prince des histoires de chaussettes de poules voyageuses et un chocolat chaud quelques notes Hiromi Max Roach aime en tête la route brille s'impose le sublime de la vie
mercredi 19 novembre 2025
Mélodie
Un spot poursuite infinie sur une terre un lit et là crue elle déborde d'insolence de roche fracassant la structure l'équilibre d'une cathédrale de verre les regards effarés hagard le vivant s'efface le vent se lève sur un désert fromage ou dessert à table elle sourit au client plumée la poule au pot sublime le palais soulage le prince du poids du bris des âmes une arme
mardi 18 novembre 2025
À l'orée
Suspendu à un fil balancier dans le vent la disgrâce du taon piégé dans la soie dévoile la cruauté du vivant affamé sous le givre de l'automne où les terres ocres brunes divulguent la beauté de prairies ensemencées pointe là l'existence du vivant éphémère le goût des bœufs normés hachés et dans la boîte danse sous la voûte d'un son troublant le sublime demain l'enfant
samedi 15 novembre 2025
Dant le chant
Un métronome le temps d'un éclair et la pluie fracassante sur les tôles les arbres abattus couchés sur des bitumes fissurés des ponds arrachés des maisons dévalant le lit implosion sur la rive une mer soulevée délivre sa colère des voiliers perchés des voiles dans les yeux une musique douce trop souvent négligée impose la mesure
mercredi 12 novembre 2025
transhumance
Des cerfs volants des bouts de ficelles des pantins écervelés des rideaux des fonds verts des trompes l'œil la terre tourne un long métrage schrodinger a un chat pas d'œufs sous la poule les éléphants des trompes et la magie opère le temps d'une pirouette fluctue sur la hauteur et là s'agite la mouche délire Ubuesque décrire la fresque le vent forcit la pluie s'abat échappons nous
mardi 11 novembre 2025
âpreté
Quelques cerneaux de noix une place un vide un bocal hermétique un silence pour l'empereur sa cour danse lentement dégustons une étoile scintille sur le chemin des pins des chênes sillonné le feu nous anime et rien ne bouge si juste
lundi 10 novembre 2025
infiniment dégradant
Et le givre et la glace et les murs les barreaux les angoises induites par des écrans tactiles le miroir de vieilles traces argiles fossiles des failles dans la roche des éclairs des tornades s'élève la disgrâce des dealers de came
dimanche 9 novembre 2025
saoul le port
Un comptoir grouille de fourmis rouges soumises aux vents et les méthaniers portes containers blindés soulignent le temps véloces les hyménoptères simples marchandises garnissent de rouges de blancs leurs êtres paraître vives inépuisables au couché de lune argent
samedi 8 novembre 2025
Le son des artichauts
Le son des artichauts
Fantasmes d'influenceurs
Une punaise un mur
L'épure d'une disgrâce
Un café noir mouvement
Le propos de l'instant
Une silhouette s'immisce
Dans le chant des notes
Une blanche un sol
Mineur soulevant
Le trouble atterre
Le minerai du vice
Un à un effeuillé
Les cœurs désabusés
Sombre sous le palais
Le capitule dans le silence
Seule la lumière perdure
Dans la nuit l'ouverture
jeudi 6 novembre 2025
Un martin pêcheur
À la recherche du temps artifices et guimauves des obus colportés sur des écrans tactiles décolorent notre espace où se meuvent libellules demoiselles et grenouilles bercées par les rayons de Ra chaise longue ligne flotteur clapotis douce brise où le Martin pêcheur souffle l'élégance délaissé
mercredi 5 novembre 2025
Un univers
Deux réacteurs rouges orangés un corbeaux contre courant douce brise sur novembre sur le plan des poules d'eau le trait facile s'articule dans le temps pour un mouvement un parfum une toile une évasion d'un feu vortex annihilant le tout venant une porte entrouverte les pieds joint pénétrer cet univers posé pour un demain etoilé
mardi 4 novembre 2025
lundi 3 novembre 2025
Ton silence
Un bus une treille trois canards des pantoufles dans un bois l'abandon sur l'écran un jetski un drone taxi départ pour New Delhi volets clos délaissés ça fourmille et elle rit un plan d'eau une carpe des grumeaux des iris parmes contrefort n'est il pas temps de se lover sous la couette un incendie et trois verre d'eau plus tard un courant d'air les voiles frissonnent la nuit scintille de ton silence sublime absence
dimanche 2 novembre 2025
Alors quoi?
Des sirènes dans la nuit et les arbres dans les phares sillonnent les bas côtés le bitume s'évapore pour laisser place aux chants du soleil les oiseaux au réveil quelques heures de route pour entrevoir la mer les marées un horizon éclairs un vent fort dans les vagues l'écume sur la jetée au loin un méthanier une voile traversée un plateau d'huîtres un blanc sec le cliquetis du port douce ritournelle et des rires une soirée fête d'alors
samedi 1 novembre 2025
Triple salto
Orange pressée piscine amer plongeoir bleu tendre soupçon d'épice triple salto elle assinne pas une goutte d'eau penettre intime le plan impact ondulation cheveux plaqués empreintes pieds nus un teck brûlant pas un nuage
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