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dimanche 14 septembre 2025

Dans le bruit

Une bouture de rosier un sourire un espace une pluie fine l'écoulement une trace l'eau dans la gouttière la rouille drape la table de fer et le regard du crocodile argile émaillé transpose sur le fleuve congo une barge une traversée où dort le sécateur dans la remise il faisait chaud le bois rouge voyage pour finir en copeaux sous la lame une toile contemplée la rue semble fermée de gyrophares de colère buvons un café le temps des fleurs s'éternise Venise aromatisée Belgrade sous la neige inspirent les parfums la couleur du vent le présent.

samedi 13 septembre 2025

Un chant

Du bois fendu grâce matinée des coquelicots une mésange

Des résineux acides nus

Et des éclats de voie perdue sous les feuillus

vendredi 12 septembre 2025

Voyage en eau trouble

Segment de droite dans un tube une lumière un pont un ailleurs le froid s'installe le feu s'impose une énergie croît élégante les facéties d'une huile une mer sans fond glaçons décolorée face au bûcher surexposé le jeu infini de gourmandises entreprisent puis l'extrusion éteind la trace contemplation fermeture des portes terre de sienne bagage à main envol certain où sont les enfants si loin le creux d'une main dévoile des voiles contrefaçon transposé sur l'iris douce soirée 

mercredi 10 septembre 2025

À l'horizon

Sur la rive le potager griffé livre à la main le chiendent quelques limaces salivent les scaroles se déploient pleine lune au matin une raie semée de mâche un crachin puis le soleil entretien le feu concomitance la fibre déploie ton œil sur les monts et les plages l'horizon présent

lundi 8 septembre 2025

Nature morte

Pluriel esquisse de belles poires un point de vue juste un trait le parfum sucré amertume acier dans le fond camaïeu bleu gris une fenetre une ligne un angle une table des pieds s‘enlacent les sons découverts cap ferret un été du vent pins palmiers des sourires confus agrémentent le tableau la nuit s’installe 

samedi 6 septembre 2025

Dans les photons

Les raisins brûlés nourrissent les frelons

Le bal des dards

Sur le silence des comis des grains de lumière 

Rêve deux

La canopée nue l'anis s'évapore elle somnole ronflements des moteurs anachroniques éclaboussures accélération décomposition des feuilles asséchées confétis confitures les bois diffusent un crachat la larme sillonne éveil crescendo une barre sur la joue quelques bulles quelques bulles plus tard


mercredi 3 septembre 2025

Entre les murs

 La nuit s'efface les chevreuils dansent le train la ligne deux parallèles siffle un cèpe deux girolles des commandes oh traverse et pourquoi slalomer le feu s'impose et puis l'averse pavlov course le renard roux en vain haletant se posant sur le parfum des pissenlits l'absence de semblable de mots crû de tromperie un édifice de vieilles canailles de tirs tendus parabolique et le métro quatre par trois engagez vous la terre est ronde à la limite tu tombes sur un os je me pose il ronge la marche se finie là un clap sa tourne un coup ces morts dévoilent le présent un tiroir-caisse une ouvreuse comédie dramatique sur les champs épuisé léger après avoir promené le chien jaune