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mardi 11 novembre 2025
âpreté
Quelques cerneaux de noix une place un vide un bocal hermétique un silence pour l'empereur sa cour danse lentement dégustons une étoile scintille sur le chemin des pins des chênes sillonné le feu nous anime et rien ne bouge si juste
lundi 10 novembre 2025
infiniment dégradant
Et le givre et la glace et les murs les barreaux les angoises induites par des écrans tactiles le miroir de vieilles traces argiles fossiles des failles dans la roche des éclairs des tornades s'élève la disgrâce des dealers de came
dimanche 9 novembre 2025
saoul le port
Un comptoir grouille de fourmis rouges soumises aux vents et les méthaniers portes containers blindés soulignent le temps véloces les hyménoptères simples marchandises garnissent de rouges de blancs leurs êtres paraître vives inépuisables au couché de lune argent
samedi 8 novembre 2025
Le son des artichauts
Le son des artichauts
Fantasmes d'influenceurs
Une punaise un mur
L'épure d'une disgrâce
Un café noir mouvement
Le propos de l'instant
Une silhouette s'immisce
Dans le chant des notes
Une blanche un sol
Mineur soulevant
Le trouble atterre
Le minerai du vice
Un à un effeuillé
Les cœurs désabusés
Sombre sous le palais
Le capitule dans le silence
Seule la lumière perdure
Dans la nuit l'ouverture
jeudi 6 novembre 2025
Un martin pêcheur
À la recherche du temps artifices et guimauves des obus colportés sur des écrans tactiles décolorent notre espace où se meuvent libellules demoiselles et grenouilles bercées par les rayons de Ra chaise longue ligne flotteur clapotis douce brise où le Martin pêcheur souffle l'élégance délaissé
mercredi 5 novembre 2025
Un univers
Deux réacteurs rouges orangés un corbeaux contre courant douce brise sur novembre sur le plan des poules d'eau le trait facile s'articule dans le temps pour un mouvement un parfum une toile une évasion d'un feu vortex annihilant le tout venant une porte entrouverte les pieds joint pénétrer cet univers posé pour un demain etoilé
mardi 4 novembre 2025
lundi 3 novembre 2025
Ton silence
Un bus une treille trois canards des pantoufles dans un bois l'abandon sur l'écran un jetski un drone taxi départ pour New Delhi volets clos délaissés ça fourmille et elle rit un plan d'eau une carpe des grumeaux des iris parmes contrefort n'est il pas temps de se lover sous la couette un incendie et trois verre d'eau plus tard un courant d'air les voiles frissonnent la nuit scintille de ton silence sublime absence
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